La réception du pop art en Belgique entre 1962-1970
2010 > 2011
Promoteur(s) : Dr. Frederik Leen
Chercheur(s) : Carl Jacobs
Comité scientifique
Promoteur :
- Pr Dr Frederik Leen (Conservateur ; Chef du département Art moderne)
Co-promoteur :
- Pr Dr Hans Dewolf (Professeur responsable de l’unité d’enseignement et de recherche en Histoire de l’art, Vrije Universiteit Brussel)
Co-promoteur :
- Pr Dr Alexander Streitberger (Professeur, domaines d'enseignement : Histoire de l'art, archéologie et musicologie, Université Catholique de Louvain)
Mandat de recherche :
- Doctorant Carl Jacobs (Master en Histoire de l’art)
Date de début : 01.01.2010
Date de fin : 31.12.2011 (prolongé jusqu’au 31.01.2012)
Le projet de recherche sur La réception du Pop Art en Belgique entre 1962 et 1970 a commencé en janvier 2010. Trois thèmes de recherche ont été avancés. La question introductive visait à délimiter le thème, avec comme interrogation principale le fait de savoir si le Pop Art était un mouvement international homogène ou une étiquette sous laquelle on classe des œuvres très différentes les unes des autres. La recherche s’est ensuite concentrée sur l’impact du Pop en Belgique et la façon dont le Pop a été interprété et assimilé par les artistes belges – avec au cœur, la problématique du rôle du Pop Art dans le déplacement de l’orientation primaire du monde artistique belge de la France vers le monde anglo-saxon, en particulier vers les Etats-Unis. Puisque, dans le cas du Pop Art, il s’agit de suivre un choix artistique thématique et iconographique spécifique, le projet consistait non seulement à étudier les facteurs structurels, mais aussi à établir clairement les ressemblances, les glissements et les différences dans l’iconographie entre le Pop belge et le Pop anglo-saxon. La dernière question de la recherche était destinée à vérifier si l’iconographie du Pop Art est née d’un contexte socio-économique spécifique ou d’un courant de pensée plus général sur le plan du contenu, et à chercher les causes du changement d’orientation artistique en Belgique qui a fait que Paris a été délaissé au profit d’un regard plus international.